Un jeu qui a du Lynch
Prévu sur
- Éditeur Arte Interactif
- Développeur Oopsie Daisies
- Sortie initiale 2026
- Genre Aventure
Tom The Postgirl, du studio allemand Oopsie Daisies, intrigue dès la première image. On y incarne une postière à l'allure de Petit Chaperon rouge, chargée de livrer – ou non – des colis dans un village inquiétant. Chaque paquet cache un secret, chaque fenêtre une histoire, et chaque regard volé fait naître le malaise. Avec sa direction artistique minimaliste et son ambiance délicieusement dérangeante, le jeu transforme une simple tournée de courrier en exploration des zones grises de l'âme humaine. Premières impressions.
Colis piégés et regards indiscrets
Le concept est aussi simple qu'excellent : vous incarnez Tom, une postière qui livre – ou pas – les paquets à ses voisins. Libre à vous d'ouvrir les colis, de les livrer, ou de les détourner. Chaque choix a un impact sur les habitants et sur le déroulement du récit. Le tout se déroule dans un univers visuellement épuré, en noir et blanc, où seule la couleur rouge sang vient souligner des éléments clés : un détail important, une trace, une émotion. Ce choix artistique sert à merveille l'ambiance creepy du jeu et accentue la tension tragique qui s'en dégage.

Derrière son allure naïve, Tom The Postgirl cache un humour noir et un ton décomplexé. L'histoire s'autorise des situations étonnantes, parfois dérangeantes, souvent intrigantes. On y espionne les maisons, on colle un œil curieux aux fenêtres, on observe des scènes intimes et troublantes. Ces moments d'espionnage, totalement inhabituels dans un jeu narratif, s'avèrent particulièrement jouissifs. Et si Tom semblait d'abord bienveillante, on soupçonne rapidement qu'elle a, elle aussi, des choses à cacher. Difficile de ne pas imaginer un twist final où notre postière se révélerait être... une serial killeuse ? L'avenir nous le dira.

Derrière son allure naïve, Tom The Postgirl cache un humour noir et un ton décomplexé. L'histoire s'autorise des situations étonnantes, parfois dérangeantes, souvent intrigantes. On y espionne les maisons, on colle un œil curieux aux fenêtres, on observe des scènes intimes et troublantes. Ces moments d'espionnage, totalement inhabituels dans un jeu narratif, s'avèrent particulièrement jouissifs. Et si Tom semblait d'abord bienveillante, on soupçonne rapidement qu'elle a, elle aussi, des choses à cacher. Difficile de ne pas imaginer un twist final où notre postière se révélerait être... une serial killeuse ? L'avenir nous le dira.
Petites livraisons et grands frissons
Pourquoi l'expéditeur a été presque effacé ?
La démo donne déjà un bel aperçu de ce mélange de mystère et de voyeurisme. Le jeu alterne entre exploration, choix moraux et observation, tout en gardant un rythme volontairement lent, presque hypnotique. L'univers est à la fois charmant et oppressant : un village sans couleur, des habitants silencieux, des portes closes. On se surprend à hésiter avant de livrer un colis, à reculer devant une maison trop tranquille, ou à regarder par la fenêtre « juste pour voir ». Et c'est là que Tom The Postgirl frappe fort : il nous fait ressentir la curiosité du personnage, et la gêne de nos propres actes.

Le jeu, essentiellement narratif, n'est pourtant jamais soporifique. Les choix de livraison et d'espionnage maintiennent une tension constante, et la rejouabilité s'annonce forte : on veut savoir ce qui se passe si on livre le colis, ou si on décide de le garder. Entre mystère, malaise et second degré, le titre réussit à installer une ambiance unique, presque addictive.

Le jeu, essentiellement narratif, n'est pourtant jamais soporifique. Les choix de livraison et d'espionnage maintiennent une tension constante, et la rejouabilité s'annonce forte : on veut savoir ce qui se passe si on livre le colis, ou si on décide de le garder. Entre mystère, malaise et second degré, le titre réussit à installer une ambiance unique, presque addictive.
Ce qu’on en pense
Cette grange a visiblement été visitée par un œuf serial killer !
On tient ici un projet indé audacieux, aussi original dans le fond que dans la forme. La direction artistique monochrome sublimée par le rouge sang attire immédiatement le regard, tandis que le concept – une postière qui influe sur la vie de tout un village – captive par sa simplicité et ses implications morales. Tom The Postgirl pourrait bien devenir un petit bijou narratif si son scénario parvient à tenir toutes ses promesses.

On a très hâte d'en découvrir davantage : ce ton étrange, cette liberté d'action, cette impression de malaise mêlé de curiosité fonctionnent parfaitement. Et si le récit garde le cap, on tiendrait là un jeu qui mériterait même une adaptation en film. Bref, Tom The Postgirl coche toutes les cases du coup de cœur indé : singulier, dérangeant, et terriblement fascinant.


On a très hâte d'en découvrir davantage : ce ton étrange, cette liberté d'action, cette impression de malaise mêlé de curiosité fonctionnent parfaitement. Et si le récit garde le cap, on tiendrait là un jeu qui mériterait même une adaptation en film. Bref, Tom The Postgirl coche toutes les cases du coup de cœur indé : singulier, dérangeant, et terriblement fascinant.
